Les habitués de cette chronique le savent, il est rare que j’utilise cette plate forme pour faire de l’autopromotion. Mais aujourd’hui, je me permets de le faire. Au cours de mois de mai 2013, un de mes rêves les plus chers se réalisera, soit de publier un livre. Ainsi, mon premier livre « Vendre son cerveau ; le développement des affaires pour services professionnels » sera publié sous les éditions « Québec-Livre » une filiale du groupe Quebecor. Mais au-delà de cette réalisation, j’ai appris beaucoup dans le cheminement. Celui d’assumer le rôle de héros et vaincre le complexe de l’imposteur. Je vous explique.
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Comme vous pouvez vous imaginer, je suis vraiment très heureux, très excité. Car aussi loin que je peux me rappeler, j’ai passé une bonne partie de ma vie dans les livres. Très jeune, j’ai toujours été passionné par la connaissance et les histoires des autres. Ces histoires qui m’ont permis de voyager dans le temps que ce soit dans le passé ancien que le futur le plus profond. Les intrigues politiques, policières, religieuses, futuristes, les biographies, les récits de philosophies tant récents que ceux de l’antiquité m’ont toujours intéressé un peu, beaucoup et passionnément. Mais au-delà de ces histoires et de ces auteurs, ce qui me touchait le plus ce sont ces héros, réels ou virtuels, qui au prix de sacrifice, ou de prouesses extraordinaires, sauvent la « belle », le « pays », la « nation », le « monde », et ce pour le plus grand bien collectif.
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Mais ces héros ne sont pas tous les chevaliers en armures qui descendent de leur cheval blanc pour sauver les gentils, remplis de confiance en lui. Depuis quelques années, les héros qui nous sont exposés le sont souvent par accident ; ils sont souvent torturés de démons intérieurs, n’assument pas leur rôle et sont au centre de ce que j’appelle le « complexe de l’imposteur ». Cet état d’esprit qui empêche le héros d’être un héros, car il ne croit pas en lui et ses aptitudes. En un mot, il n’assume pas son état de héros, et doute en lui profondément, souvent parce qu’il est maintenant « mal de présenter une image trop confiante ». Les héros doutent d’eux, et doutent de l’image qu’ils projettent. Fini le héros invincible, nous aimons les héros sensibles, torturés, détournés. Des héros qui n’en sont pas vraiment.
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Et le lien entre le héros et la publication de mon livre ? Simplement que, vous comme moi, avons souvent le même réflexe, celui de laisser passer les autres devant lorsque c’est le temps de présenter sa propre expertise, sa propre valeur.
Au cours des années, j’ai ébauché une quantité de manuscrit de livre que j’ai toujours mis de coté, ne trouvant ni l’énergie ni la confiance pour le compléter et aller au bout. Je ne serai pas un vrai « héros », je ne suis pas un écrivain, donc je n’écris pas. Mais, il y a 3 ans, alors que je fondais Centaurus, je me mis en tête que cette fois, cela y était. Cette fois, je pousserai le rêve jusqu’au bout.
Mais la réalité m’a aussi rattrapé. Heureusement, Centaurus va très bien donc, nous avons beaucoup de boulot, peu de temps libre. Alors, j’ai fait comme vous tous, j’ai mis ce projet de côté, tout en gardant une discipline de vous écrire cette chronique mensuellement, malgré le boulot et les longues heures. Mais le livre stagnait, rien n’avançait véritablement. J’avais toujours une bonne raison pour remettre le tout à plus tard. « Après tout, j’avais trop de boulot, c’était cela l’important. »
Et puis, vint alors le coup de fouet. Je passe dans ma librairie, regardant les nouveautés comme je le fais mensuellement et je tombe sur deux ouvrages qui me font exploser de rage.
Quelques mots du livre pour vous mettre en contexte. Ceux qui nous connaissent, reconnaitrons la démarche du livre. Dans « Vendre son cerveau », vous y trouverez 25 réflexions qui vous permettront d’avancer un peu plus loin, de cheminer professionnellement et personnellement. Loin du livre de recettes magiques, ces réflexions de coaching vous permettent de développement vos attitudes et vos aptitudes en développement des affaires. Ces réflexions vous permettent à développer votre propre méthode pour « vendre vos idées » et non pas de pousser vos produits et vos services. Car pour vendre, il faut savoir « influencer la perception des gens ». Cela va bien au-delà de la brochure et de l’image. Nous parlons de développer les aptitudes inter relationnelles. Ces aptitudes sont essentielles non pas uniquement pour aller rechercher de nouveaux mandats, mais aussi pour vendre notre vision, nos idées à nos collègues, nos employés, nos patrons… Donc, assumer notre leadership. En fait, ces réflexions sont toutes de mini sessions de coaching.
Alors, ce bon jour, je tombe sur deux bouquins qui viennent d’être publiés. Deux bouquins qui reprennent deux de mes idées ; une portant sur le « Story Telling » d’un auteur américain et une autre d’un auteur canadien sur le « choc des générations ». Alors je me suis dit « combien de ces idées seront publiées avant moi par d’autres alors que j’ai moi aussi quelque chose à dire sur le sujet avant eux. »
Je suis conscient que ces idées ont été élaborées par de nombreux auteurs avant moi, mais cette fois, ces auteurs étaient directement dans mon territoire. Ils vendaient « leurs idées dans mon territoire, dans mon marché ». C’était « eux » les héros.
J’ai pris alors une décision. J’ai contacté deux de mes mentors/coachs et je leur ai demandé de me supporter dans la rédaction de ce qui sera publié le mois prochain. Six mois plus tard, je recevais la confirmation de mon éditeur que le manuscrit était accepté. Trois hommes extraordinaires, Charles H. Green, auteur américain et créateur du concept de « Trusted Advisor » , Guy Cabana, auteur Québécois auteur de la bible de la négociation et auteur de livre d’inspiration et Jacques Simard, Éditeur de la maison Québec-Livre , membre du groupe Québecor. Ces hommes ont investi et ont cru en moi, et finalement m’ont permis de m’assumer, de me donner confiance, de pousser mes limites. Ils ont fait de moi « un meilleur héros » et de vaincre mon « complexe de l’imposteur ».
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Pourquoi le coaching est le meilleur métier du monde ? Parce ce que je crois que nous permettons à nos coachés d’assumer leur rôle de « héros » dans leur société. Notre rôle est avant tout de permettre à chacun de se surpasser, d’aller au-delà de leur propre barrière, de devenir plus grand que grand, de prendre confiance dans leur possibilité et leurs moyens, de voir plus haut. Nous croyons qu’un héros sommeille en nous tous, mais que ce héros, enterré sous des tonnes de préjugés et de doutes, reste coi, immobile, figé, glacé.
Chez Centaurus, nous croyons que d’assumer son rôle de héros vous permettra de vaincre une fois pour toutes votre « complexe de l’imposteur » qui sommeille en nous tous.
Quelques questions maintenant
• — Vous êtes-vous senti « imposteur » au fond de vous dans ce nouveau rôle que vous devez assumer ?
• — Si oui, qu’est-ce qui vous empêche de croire en vos possibilités ? Quelles sont les justifications rationnelles qui justifient ce sentiment ?
• — Êtes-vous conscient de votre rôle de « héros » dans la tache que vous assumez ?
• — Que pouvez-vous faire pour vous « libérer de vos propres chaines »
• — Que ferez vous aujourd’hui ?
« Vivre c’est croire et Croire c’est vivre », m’a un jour dit un de mes mentors. Commencez aujourd’hui par croire en vous et vos clients, qu’ils soient internes ou externes pourront croire en vous.
Bonne chance Stéphane
MAB
Merci merci!
Salut Stéphane. Excellent article. Bonne chance pour la sortie de ton livre que j’ai bien hâte de lire. À plusse.
Merci merci et oui au plaisir de se revoir mon ami!
Ciao
Steph
Nous cheminons ensemble depuis 22 ans déjà, et j’ai souvent été témoin de ces séances de coaching improvisées, de cette passion de l’humain et de ce grand désir de dépassement que tu communiques aux autres, comme un virus! J’ ai bien hâte, moi aussi, d’avoir mon exemplaire de ton premier livre entre les mains, et j’ai confiance que tu sauras partager cette passion qui t’anime avec plus de gens qui doutent et se questionnent, qui cherchent leur vérité à travers les multiples obstacles que la vie nous réserve.
J’ai bien hâte de lire TON livre! Et si tu fais un lancement de livre…je veux y assister et te faire autographier mon livre! Bravo!
Annie
Bonjour Stéphane,
Je suis fier de toi. Il n’est pas ignoble de faire de l’autopromotion; au contraire c’est nécessaire. Combien de choses exceptionnels sont mal connue à cause d’un manque d’autopromotion? Regarde les choses que nous faisons ici qui sont un grand succès suite à l’autopromotion. Un bel exemple est le cidre. Pour des années nous voulions faire du vin au Québec. En réalité, on ne peut pas faire du vraiment bon vin au Québec car nous n’avons pas 100 jours d’été et notre terre est trop fertile. Mais nous pouvons faire du bon cidre! Regard le cidre de glace de Pinacle ou le mousseux de Michel Jodoin. Quelle magnifiques produits! On ne les connaitrai guerre sans l’autopromotion et ceci serait triste car ça soustrairai à notre jouissance collective.
Éric H.J. Perlinger
Président
Bonjour Stephane. C’est un grand plaisir pour moi de voir que non seulement tu vies tes reves mais que tu les partagent. Tu nous aident a grandir. Merci et felicitations.
Merci André de tes bons mots. Oui, ces rêves sont nés en fréquentant des gens comme toi. merci de cette inspiration!