Article publié dans Droit Inc le 15 novembre 2013 – Pour lire l’article complet cliquez ICI.
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L’ancien directeur marketing de chez Davies s’est lancé dans le coaching avec pour mission d’aider les avocats à développer leurs affaires. Il nous donne quelques tuyaux…
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«Il m’a courtisé pendant plus de deux ans, et j’ai fini par céder», raconte en riant François Vaqué en parlant de l’associé qu’il a rejoint, Stéphane Deslauriers. Ce dernier a fondé le cabinet de coaching Centaurus il y a quatre ans.
L’entreprise propose des services de coaching individuel et confidentiel, à raison de neuf séances de trois heures environ par an, plus des échanges et un suivi régulier au long de l’année. Le tout pour 6 000 dollars.
«Nos conseils sont adaptés à la personnalité, il faut donc que le courant passe entre le coach et le coaché, et que le client soit vraiment volontaire», insiste M. Vaqué. Le coach détermine en quoi son client est particulièrement bon, et travaille sur ses forces et faiblesses, son positionnement personnel et son plan de carrière.
«On devient un ami, mais un ami sévère et un brin paternaliste, tempère-t-il. Je donne des devoirs à mon client, je râle s’il n’avance et n’évolue pas.» Le coach peut par exemple demander à son client de développer et relancer son réseau professionnel, d’identifier sa «baleine», cette personne importante ou ce cabinet qu’il souhaiterait atteindre…
La clientèle cible? Les jeunes associés, en fin de vingtaine-début de trentaine, qui viennent à la demande d’outils.
«Par exemple, ils peuvent nous dire: «Je dois développer les affaires dans mon cabinet, comment je m’y prends?»», raconte François Vaqué. La méthode de Centaurus: travailler la motivation et mettre en place une «véritable culture de gagnant-gagnant-gagnant».