Il y a déjà quelques semaines, je vous avais promis une série d’articles sur le thème de Leader dans le changement et les qualités de ces leaders. Nous avions exploré le sujet du respect.
Nous avions vu que le monde change, et il change à une vitesse exponentielle. Que ce changement entraine inévitablement une mixité culturelle, un mélange des genres et des habitudes, une force plus grande que tout, qui entrainera inévitablement des changements. Et que ces changements arriveront, que nous le voulions ou non. Car ces changements, ils sont déjà là aujourd’hui, et nous vivons dedans. Et que dans ce tourbillon, un grand nombre de personnes se sentent oubliées, délaissées, dans ce changement, et mènent chacun de leur côté, différentes actions pour se faire entendre, d’une voie ou d’une autre.
Vous me connaissez, je ne suis pas un analyste politique ni un sociologue, ni psychologue, je ne suis qu’un observateur du monde qui m’entoure et je me permets de partager mes réflexions.
Aujourd’hui j’aimerai vous parler de l’écoute.
L’écoute, quel mot banalisé aujourd’hui ! L’écoute dont je veux parler, c’est la véritable écoute. L’écoute des convictions profondes, l’écoute des valeurs, en fait, je veux parler de l’écoute des humains. Écouter ce que les humains ne disent pas avec des mots. Car trop souvent, l’humain qui n’est pas compris et écouté finit tôt ou tard par se rebeller, et se sortir du « système » dans lequel il se sent prisonnier, dans le monde où il a l’impression de perdre tout contrôle. Et l’actualité récente nous fait la preuve des conséquences de ce manque d’écoute.
Le ras-le-bol des Américains, des Français, des Québécois, des Brésiliens
Le 4 novembre 2008, le premier Président noir était élu aux États unis. Un coup de tonnerre dans ce pays bigarré que peuvent être les États-Unis. Ce pays qui à la fois souffle le chaud et le froid, qui apportent autant de mouvement progressiste que conservateur. Ce mouvement qui témoigne véritablement d’un changement profond dans de nombreux éléments fondamentaux de la politique américaine[1].
Mais le plus important est probablement les réformes intérieures qui ont le plus confronté les tenant des idées conservatrices : que ce soit la légalisation du mariage homosexuel en 2015 et finalement de fameux « ObamaCare », le régime de soin permettant aux moins bien nantis d’avoir une couverture supérieure en fait d’assurance maladie. La présidence d’Obama a forcé, voire bousculé l’Amérique conservatrice, celle que l’on ne voit jamais à la télévision, celle qui comme tous, grandit dans un monde ou les changements rapides bousculent, voire transforme le paysage. [2]
Et ces efforts font nécessairement évoluer une nation, apporte de valeurs différentes, plus progressistes, mais on oublie trop souvent les conséquences à ces changements rapides. Car ces changements apportent nécessairement des perturbations dans l’équilibre social.
Il ne faut qu’un élément déclencheur, un personnage qui réussit à galvaniser les groupes, qui donne un gros coup dans la fourmilière, sans réfléchir aux conséquences futures, pour que tous ces exclus du système, tous ceux qui ne sentent pas écouté depuis trop longtemps se regroupent en un bloc uni de « contre » et non pas « pour ». Alors, un milliardaire, à forte gueule, qui représente le ras-le-bol d’une population est élu. Ce milliardaire, qui se permet de faire un gros doigt d’honneur à toutes les couches de la population, ainsi qu’à tous les groupes de « l’establishment »mondial représente la voix des sans voix. Ceux qui sentent depuis des années qu’ils ne sont pas écoutés.
Ce ras-le-bol, on l’a vu aussi au Québec. Deux partis politiques qui représentaient la stabilité et l’establishment depuis des décennies, se sont retrouvés mis complètement sur les lignes de côté le 1eroctobre 2018. Le parti Libéral et le parti Québécois, ont élu seulement 29 députés sur les 125 au total. Du jamais vu depuis les années soixante, ou un autre grand parti, l’Union Nationale, est disparu après des décennies de pouvoirs. Aujourd’hui, un jeune parti, qui bien sûr est né des cendres d’un mouvement précède, à maintenant le pouvoir, la Coalition Avenir Québec. [3] Mais plus importants, ces nouveaux députés sont pour la plupart complément nouveau dans le paysage québécois. À preuve, 54% des nouveaux députés en sont à leur premier mandat[4]. Aussi, par un discours franchement orienté vers les sans voix, vers ceux qui se sentent abandonnés depuis trop longtemps dans les changements culturels qui s’amorcent au Québec, ils ont voté pour ceux qui permettront peut-être d’offrir un répit dans ces changements progressistes. Le plus ironique est que ces groupes exigent des changements profonds aussi, mais dans des directions différentes..
Ce même mouvement, nous l’avons aussi constaté en France avec l’élection du gouvernement Macron le 7 mai 2017. Ce jeune ministre de l’Économie a fondé un mouvement politique d’une année seulement, le mouvement « En Marche », qui l’a poussé vers le pouvoir. Toujours avec le même groupe, ceux de la France ordinaire, les gens qui eux aussi cherchent une voie au changement. Dans le doute des institutions conventionnelles, un groupe de personne complètement nouveau se retrouve au pouvoir de ce mouvement. Un groupe de progressiste qui avance vers des réformes qui sont pour beaucoup nécessaires. [5][6]. Après des années de stagnation au niveau du leadership de la France tant à l’interne qu’à l’externe. Dans ce contexte, un grand nombre de Français ont vu dans ce gouvernement une porte de sortie vers le la modernité. En 18 mois, le gouvernement a enclenché des réformes importantes, laissant derrière, toute une partie de la population qui « voulait des changements, mais pas trop, et surtout pas trop vite ou dans certains cas pas assez vite ».
C’est ainsi qu’est né un mouvement spontané, celui des « Gilets Jaunes » est pour moi tout simplement une manifestation des « Laissés pour compte « de ces changements. Ces victimes du changement qui voient leur vie basculer sans moyens d’y remédier. C’est un mouvement atypique, sans chef, sans figure, mais qui ne représente personne et tout le monde à la fois. C’est un mouvement de grogne généralisé qui prend des proportions importantes. [7][8] Ces mêmes laissés pour compte de la classe moyenne, qui a élu, pour des raisons complètement différentes un milliardaire américain. En fait, ce mouvement est lui aussi un doigt d’honneur au système, un doigt d’honneur à tout ce qui représente une autorité. Un message qui dit « on en peut plus ».
Le dernier cas, plus criant est celui du Brésil. Jair Bolsonaro. Candidat d’extrême droite est élu par une forte majorité de brésilien, sans même faire campagne, en refusant tous les débats publics. Pire, entre les premiers et seconds tours, il n’a même pas fait de discours pour galvaniser ses troupes. [9][10]. Bolsonaro, macho et misogyne dans le monde de l’après #meetoo, définitivement à droite favorisant le retour de l’état policier jusqu’au point d’être nostalgique des dictatures sud-américaines. Il est le symbole du retour des valeurs conservatrices, et même d’extrême droite. Un mouvement que nous pensions enterré depuis les atrocités des coups d’État et des dictatures des années soixante et soixante-dix. Pourtant, encore une fois, après des années de scandales de toutes sortes, liés aux Jeux Olympiques de Rio, de la coupe de la FIFA, et finalement, les laissés pour compte qui ne se retrouvent plus tant dans les mouvements sociaux de gauche ou de droite, met leurs avenirs dans les mains des révolutionnaires du XXIe siècle[11].
La pression du changement
Nous le voyons, les transformations créent des pressions énormes sur toutes les couches de la société.
Ceux de la classe moyenne, ceux qui travaillent, font leur marché, vont au cinéma, écoutent Netflix, se retrouvent devant une quantité de modifications, des exigences sur la productivité toujours plus grande, qu’ils voient leur monde transformer sans qu’ils puissent le maitriser. Ils voient bien l’avènement des technologies, des transformations sociales, mais maitrisent moins le résultat. Pour une bonne partie de classe moyenne, ils sentent qu’ils doivent travailler toujours plus fort, pour finalement contrebalancer pour les efforts sociaux de support des moins bien nanti. Ils comprennent bien qu’ils doivent réduire leur empreinte écologique, faire attention à la planète, faire plus d’effort dans le but de réduire les années de gaspillages passés. Mais pour plusieurs, ils sentent tout simplement que la tâche est trop lourde, trop colossale, et ils en peuvent plus de tenir l’avenir du monde sur leurs épaules.
Aussi, de leur côté, les mieux nantis se retrouvent avec des obligations toujours plus grandes envers les gouvernements, les régulateurs de toute sorte et assoient toujours de plus en plus leurs autorités. La pression sur le résultat, la pression des fonds d’investissement, ceux qui représentent tant les retraites des moins bien nanties, que ceux qui sont de propriété privée mettent une telle pression sur les résultats à court terme des sociétés que les sociétés en viennent élever leur niveau d’exigences sur les humains derrière les « gros salaires ». Ces mêmes humains qui chaque jour se retrouvent sur la sellette, mis devant par les groupes revendicateurs, ceux qui vivent justement des subventions payées par les mieux nantis, se retrouvent à se sentir exclus, ou plutôt, les « vaches à lait » du système, ces vaches qui nourrissent les plus pauvres, tout en travaillant toujours de plus en plus fort, en délaissant leurs familles, leur ami et leur vie privée.
Et finalement les moins bien nantis, ceux qui se sentent complètement exclus de ce système, ceux qui n’ont plus de travail, ceux qui sont dans la rue ou au salaire minimum (le SMIC), voient à la télé ou sur internet un Eldorado de puissance, de connaissance et de bien, et ils sentent toujours inatteignable. Le système de dépendance envers les plus nantis crée un sentiment d’injustice. Ils voient le monde de rêve stimulé par les émissions de télévision qui font rêver, par des images toujours plus fortes, toujours plus léché de ceux qui semblent réussir. Ces images contribuent à faire monter ce sentiment d’impuissance, de désespoir.
L’Écoute des émotions
Donc écouter c’est être attentif à ce que les autres vivent. C’est « écouter les aspirations et les convictions des autres». C’est comprendre qu’ils ne voient pas la vie à travers leur monde, et que même s’ils essaient de s’adapter, ils ont des doutes, des peurs, des craintes, de ressentis. Être à l’écoute des émotions, ça veut aussi dire que chaque humain vit une quantité de perturbations et que si l’on pousse trop le bouchon trop loin, il y a une cassure. Cette cassure crée alors des tumultes et chacun retourne dans ses convictions, sans prendre compte celles des autres. C’est à ce moment que l’on revient à des valeurs plus conservatrices, l’on cesse de profiter des changements, mais commençons à les subir. Les subir, et finalement se sentir victime des changements.[12]
Depuis la nuit des temps, on observe cette rotation entre période « progressiste » et période « conservatrice ». Ces limites psychologiques, ces contraintes d’attitudes représentent la « paire de lunettes » que nous utilisons pour analyser le monde qui nous entoure. Cette paire de lunettes est le filtre qui nous permet de nous adapter ou non. C’est le filtre qui permet aux gens d’interpréter leur vie, leur regard sur la réalité. Un peu comme le film « La Matrice », la paire de lunettes que nous avons devant les yeux influence nécessairement notre vision du monde. Trop souvent, nous agissons en fonction de notre vécu, de nos connaissances et de notre chemin. Nous déterminons la réalité à travers notre histoire, nos valeurs, et notre vécu. L’histoire est remplie d’anecdotes issues du choc culturel entre deux groupes, deux cultures, plus largement deux humains. Simplement parce que l’on « juge » les autres à travers nos yeux.
Combien de fois jugeons-nous les autres à travers notre filtre?
Qui a dit que la démocratie est la sacro-sainte façon de faire de la politique? Pourquoi ne pas mettre en place des dictatures partout dans le monde? Revenir au communisme institutionnalisé? Comment pouvons-nous juger les pauvres, les assistés sociaux, les riches, milliardaires, les blancs, les noirs, les jaunes, les verts, les extraterrestres les saturniens, et les vénusiens? Avons-nous l’habitude d’analyser ces gens, ces systèmes à travers nos propres valeurs, notre propre paire de lunettes?
Bien sûr, c’est normal d’analyser le bien et le mal à travers nos propres lunettes. Ce qui parait complètement moralement impensable peut l’être parfaitement pour l’autre. Nous devons avoir des critères moraux personnels de ce qui est acceptable ou pas selon notre société, ou notre façon de faire. Mais ce que je dis en clair c’est que c’est impossible d’écouter véritablement sans comprendre les valeurs des autres.
Donc écouter les autres veut dire en clair « comprendre la paire de lunettes à travers l’autre regarde » et non pas interpréter les autres à travers « notre propre paire de lunettes ».
Pourquoi c’est si important de comprendre les valeurs des autres? Tout simplement parce que l’on ne force pas le l’adaptation au changement. S’adapter au changement, s’épanouir dans le changement est une décision individuelle, unique à chaque humain. Et malheureusement, cela nécessite de prendre du temps, prendre le temps de comprendre, d’écouter et de se mettre à la place de l’autre. C’est un processus progressif, prenant en compte l’ensemble des contraintes, que ce soit les contraintes de système, d’attitude, de connaissance ou d’aptitude [13].
Finalement l’écoute véritable c’est quoi?
L’écoute véritable est d’écouter ce que les humains d’en face racontent, mais pas uniquement leurs mots, mais leurs cultures leurs valeurs, leurs mouvements : être à l’écoute de leurs réactions aux changements.
L’Écoute pour le Leader DANS le changement
Nous l’avons vu, le rôle du leader DANS le changement est de prendre cette place qu’il revient d’être inspirant, rassurant, et stimulant qui donnera plus que le goût aux changements. Il aura un rôle de pédagogue, un rôle d’accompagnateurs pour tous ces laissés pour compte, ceux qui voient les changements comme des perturbations, voire des catastrophes à leurs vies actuelles, ceux qui n’en peuvent plus de changer et de s’ouvrir encore plus. Et sans oublier, ceux qui ont besoin, après avoir vécu de nombreuses transformations au cours des année, juste de respirer un peu.
J’avais un mentor qui m’avait dit un jour « tu sais, monter les marches de la progression c’est stimulant, mais quelques fois, on a juste besoin de s’assoir sur une marche et prendre une pause entre deux paliers »
On ne force pas le changement. C’est une décision individuelle et personnelle. Et peu importe le niveau de pression que vous pourrez mettre sur les autres pour qu’ils acceptent le changement, les autres auront toujours le dernier mot. Il y a une multitude de pressions possible pour inciter le changement. Elle peut venir tant dans l’imposition de nouvelles normes, ou de nouveau règlement, que dans la stimulation constante de nouveaux projets.
Ce qui est vraiment important, est que la pression pour changer peut venir tant d’émotion négative que positive. Nous pouvons mettre de la pression en brandissant le spectre de la peur ou de la répression (le bâton), mais plus insidieux, mais tout aussi dangereux, cette pression peut aussi venir par la pression de pairs, la pression du gain (la carotte). Brandir constamment le « bâton » ou la « carotte » met de la pression au changement, pousse ceux qui ne sont pas prêts à le faire, ce qui mène souvent à la cassure.
Nous sommes tous maitres de notre attitude, tant vous que ceux que vous tentez de convaincre. Vous êtes la seule personne responsable de votre attitude face aux changements et les autres sont les seuls responsables de leur vision face aux changements, aux turbulences…
Et ces changements, ce ne sont pas la faute au gouvernement, à votre père, votre patron, vos collègues. Les changements sont là. Vous êtes la seule personne qui peut décider aujourd’hui de profiter de cette nouvelle vie ou d’en être une victime jusqu’à la fin. [14]
Le rôle du leader dans le changement est de doser adéquatement le niveau de pression qu’il mettra sur les autres pour qu’ils acceptent le changement. Il devra stimuler les émotions afin que ce changement se fasse, que ce soit des émotions dites positives tel que l’excitation, le défi, la reconnaissance, la joie, la tranquillité, que des émotions dites négatives, comme la peur la crainte, la menace, ou la colère. Car sans émotion, il n’y a pas d’évolution. Nous évoluons uniquement si la charge émotive est assez forte pour sortir de la zone de sécurité, et pas trop forte pour ne pas entrer dans la zone de panique.[15][16]
Finalement
L’ÉCOUTE c’est comprendre l’état émotionnel de l’autre
L’ÉCOUTE c’est comprendre ce qui fait vibrer les autres
L’ÉCOUTE c’est comprendre le filtre, la paire de lunette des autres
Finalement, l’ÉCOUTE c’est écouter ce que le cœur des autres raconte, moins ce que leur bouche raconte…
Si vous faites cela, vous pourrez être un meilleur leader DANS le changement
***
Lors de la prochaine chronique, nous parlerons de COURAGE. Car pour être un bon leader dans le changement, il faut aussi avoir un grand courage.
Avoir du courage c’est de dire oui lorsque c’est bien, et de dire non, lorsqu’il le faut.
Avoir du courage c’est d’être en synchro avec notre vision, notre but, notre étoile.
Avoir du courage c’est la force qu’il faut pour se « piler sur le coeur » et de faire ce qu’il faut pour l’atteinte de la vision.
Avoir du courage c’est de se tenir debout lorsque la tempête fait rage
Avoir du courage c’est d’être un guide pour les autres, un inspirant
UN VRAI LEADER DANS LE CHANGEMENT.
À bientôt alors
Stéphane Deslauriers
[1]https://www.cairn.info/revue-internationale-et-strategique-2009-4-page-87.htm
[2]https://fr.wikipedia.org/wiki/Présidence_de_Barack_Obama
[3]http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index.html#listeDeputes
[4]https://www.ledevoir.com/documents/special/18-10_composition_assnat/index.html
[5]https://www.bfmtv.com/politique/election/presidentielle/candidats/emmanuel-macron/
[6]https://www.lesechos.fr/30/03/2018/lesechos.fr/030373337991_macron—six-reformes-sociales-en-18-mois.htm
[7]https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/gilets-jaunes-demographe-analyse-cartographie-contestation-1580475.html
[8]http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/24/01016-20181124LIVWWW00009-en-direct-gilets-jaunes-suivez-la-journee-de-mobilisation-du-samedi-24-novembre.php
[9]https://www.sciencespo.fr/opalc/content/bresil-elections-generales-2018
[10]https://www.francetvinfo.fr/monde/bresil/l-article-a-lire-pour-comprendre-l-election-presidentielle-sous-tension-au-bresil_2967275.html
[11]https://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/1667-amerique-latine-coups-detat-et-dictatures-60s-70s.html
[12]Mobiliser les cerveaux, s’inspirer afin de se surpasser, Edition Québec-Livre, Réflexion 6, à l’écoute des émotions.
[13]Matériel didactique Centaurus- Performer dans un monde de contrainte
[14]Mobiliser les cerveaux- s’inspirer afin de se surpasser, Edition Quebec Livre- Réflexion 2- Êtes-vous passif, réactif, proactif ou créactif?
[15]http://www.centaurus.ca/reflexions/levolution/
[16]Matériel didactique- Centaurus- Avoir de l’impact